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LE VOYAGE DE XILOA

LE VOYAGE DE XILOA
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LE VOYAGE DE XILOA
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8 juillet 2008

La boucle est bouclée

Et oui, de retour sur la terre ferme !

DSC02145xiloa Port Saint Louis

Notre équipage est donc arrivé dimanche à 12 h 30. La nuit les a fait naviguer plus vite (éole a été sympa) que prévu : ils sont donc arrivés les premiers...

C'est donc devant une belle assiette décorée d'une côte de taureau que nous avons partagé les dernières impressions du voyage.

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Gégé a été ravi cette cette expérience et qu'il reconnait qu'heureusement il connaissait bien Luc et faisait confiance à ses compétences car il n'aurait pas envisagé (et à raison), une transat avec n'importe qui...

Gégé nous a montré sa position favori lors des navigations chaudes !!!

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Autrement, il m'a garanti qu'ils avaient été très raisonnables (en navigation) et n'avait bu que des demi-bières !!!

Comme vous pouvez l'imaginer, ce fût un grand plaisir de se retrouver à Port St Louis.

L'accueil du port a été bon et maintenant, Xiloa se repose à une super place au port

Nous le retrouverons fin juillet pour nos dernières vacances. Il retrouvera les mouillages de Hyères et Porquerolles d'où le voyage avait commencé.

Ainsi s'achèvera ses navigations car le 26 août à 09 h, il sera mis au sec à Navyservices à Port St Louis.

Delà, Luc le videra et lui fera une beauté en attendant ses futurs propriétaires que nous ne connaissons pas encore !!!

Voici en quelques chiffres le cv de Xiloa pour notre tour de l'Atlantique en 2 ans

Nombre de litres de gasoil consommés : 2 760

Nombre d'ampères consommés : 59 500

Nombre de mails expédiés (mises à jour du blog comprises) : 2 800

Nombre de mails reçus : 970

Nombre de litres d'eau consommés : 21 600 (31 litres/jour)

Nombre de litres d'eau fabriqués avec le dessal : 16 000

Nombre de milles effectués : 16 800 milles nautiques ce qui correspond à 31 000 kms

Nombre total de visiteur du blog : 22 607 soit environ 30 connexions par jour en moyenne

Nombre total de pages vues du blog : 63 989

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le matin nous trouvons des calamars, coucher de soleil au sud de l'Espagne

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Cargo LEGO et un sous marin à la sortie du port de Carthagène

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Le sourir au passage de Gibraltar

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La Coryphène que nous n'avons jamais mangée    

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6 juillet 2008

Les 30 derniers miles

Le mot de Gégé

Et oui,  on ne va pas tarder à changer d'élémént. La terre n'est plus qu'à 30 milles ; ce long voyage touche à sa fin.

Pour un premier contact avec la mer, j'aurai pu y aller plus progressivement bien que j'avais eu déjà un premier essai avec Luc et Colette : nous avions alors travervé le port de Marseille et ça s'était trés bien passé.

Dès lors, il ne me restais qu'à faire un tour du monde, et il y en a 1/4 de fait aujourd'hui.

Pour le reste on attendra un peu ! J'aurai vécu des moments d' intenses émotions pendant lesquels je me demandai  ce que je cherchai bien là. En plus, ces conditions franchement agitées étaient toujours la nuit, et le bruit de la mer et des voiles en rajoutaient encore comme si ça ne suffisait pas.

Luc a toujours maitrisé la situation même quand la discussion a été serrée avec les éléménts. Maitenant c'est Yanmar ( le moteur ) qui les a bernés car Mediterrannée a dit à Eole de se barrer afin de nous garder. Rien n'y changera, la transat transmed est finie.
  Salut à tous et à bientôt

5 juillet 2008

Avant dernier jour de navigation avant l'arrivée définitive

Le mot de Gégé

Il est 4h. passé, le ciel est étoilé et on aperçoit à babord la clarté de Barcelone ; l'escale sera pour une autre fois. Notre seule règle est la ligne droite. Un vent arrière trop modéré nous oblige à naviger au moteur, le Génois apporte aussi une contribution, ce qui nous fait avancer à 6 noeuds ( 11 km:h ) et une arrivée prévue dans 34 h. soit dimanche à 14 h.

Cette nuit la mer est calme contrairement à la précédente ou il y avait une forte houle ; presque on dirait qu'on se fait ch...Nous, aguerris aux tempêtes et aux paquets de mer qui passaient au dessus du bateau !

Luc est chaud pour remonter le Rhone vu qu'on est déjà invités à Viviers puis Valence!

Le mot du capitaine

Je n'arrive plus à dormir, donc je suis debout. Nous avançons moins bien ce matin, il y a un noeud de courant de nord et encore moins de vent : le genois n'est plus vraiment gonflé. Pour le moment, l'heure d'arrivée serait 15H00, mais j'espere encore accélerer. Le vent va remonter un peu. Tu me dis que tu m'as fais presque une centaine de mails durant cette transa, mais moi, au total j'en ai fais pret de 250 en comptant tout le monde, ça cause...

La mer est calme, le temps est couvert, j'aurai presque souhaité une petite pluie. Dans 4 heures, nous passons devant Barcelone. Nous quitterons la côte Espagnol ce soir, au cap san sebastian et ensuite nous verrons directement la baie de fosse.

Le mot de la terre

L'arrivée se précise. Demain, vers 14 H,  c'est certain maintenant.

Le blog ne sera pas alimenté avant mardi. Je vous donne donc rendez vous mardi pour les dernières nouvelles et le mot de cloture de ce voyage de deux ans autour de l'Atlantique.

4 juillet 2008

Approche d'Ibiza jour 2

Le mot du capitaine nuit de jeudi à vendredi

Nous allons franchir et dépasser le cap de St Antonio et nous allons rentrer dans le canal d'Ibiza. Nous devrions longer l'île par l'ouest demain, à partir de 10 heures.

Je finis mon quart dans 1H00 et demi et c'est dur.
A ce moment précis, nous sommes à 62 heures de Port St Louis et il est 00H40 du mat à bord.

Je laisse faire le calcul et me donner le résultat du jour de notre arrivée.

Nous avons du NNO  12 nds et nous marchons actuellement à 5,9 nds

Autant dire que nous arrivons...

Le mot de Gégé

La Méditerrannée est toujours  aussi bruyante puisque le moteur est indispensable. L'escale à Carthagène nous a permis de faire un footing du bateau au restau. La ville est très jolie et aurait mérité qu'on y reste plus lontemps mais la vie d'un marin au long cours est ailleurs.

Le dernier cap a été franchi hier, ce matin on pourra voir Ibiza à droite et notre dernière ligne droite s'arrètera à St Louis du Rhône. Et là, il faudra bien s'en remettre à l'évindence et prendre le balluchon, nous serons arrivés. A moins que Luc, amoureux de son bateau et passionné de navigation n'envisage la remontée du Rhône jusqu'à Lyon.
Colette, ton capitaine est en bonne santé bien que le régime alimentaire imposé pas des conditions météo exceptionnelles aient obligé chacun de nous à puiser au fond de ses réserves. Tant pis si cette dizaine de kilos perdus est le prix à payer.
  Salut à tous les Terriens, Gégé.

A nouveau le capitaine (au réveil)

Je viens de me lever, la nuit au moteur n'a quand même pas été de tout repos. Momo m'a rappelé à 3H30 car un bateau de pêche croisait notre route de trop près.
Vers 5H30 pendant le quart de Gégé, la canne que nous avions laissé à l'eau a fait un beau départ. Je suis encore remonté, Gégé essayait de réveiller Momo mais j'étais avec la canne à la main que Momo n'avait toujours pas décollé de sa cabine. Nous ne saurons jamais ce que c'était, il y avait une houle très importante de face et lorsque le bateau a plongé de l'avant, l'arrière s'est soulevé et le poisson a perdu un morceau de barback, qui est resté sur le rappala.
Maintenant, nous faisons voile et moteur depuis 10 minutes. je ne sais pas depuis combien d'heure c'était possible, à croire qu'il n'y ai que moi qui peu voir d'ou vient le vent.
Nous venons de gagner 20 heures théorique sur le retour en passant de 4,7 nds à 6,8 nds, En passant de 69H00 à 49H00.

Tout va bien a bord

Ps : Nous venons de dépasser Ibiza et sommes passé à 30 milles à l'Ouest

Un mot de la terre

Je pense que Luc est mal réveillé ou qu'il n'a pas bien dormi et qu'il a un peu la râle... On lui pardonne !!! car nous voyons bien que sa nuit a été un peu coupée .............

3 juillet 2008

Dernière ligne droite jour 1

Après avoir refait le plein de Gasoil, nous sommes partis ce matin à 8h00 de Cartagène, direction Port Saint Louis. Je ne prévois pas d'arrêt avant sauf problème météo.
Nous avons fait du moteur jusqu'au début d'après midi. Le vent s'est enfin levé, mais pour peu de temps. Nous avons fait 6H00 de voile dans l'après midi.
La Méditerranée n'a pas changé depuis notre départ il y a Deux ans et c'est toujours ON/OFF.

Aujourd'hui, c'est off et nous sommes de nouveau au moteur, je pense au moins jusqu'à demain matin. 

Nous sommes à 80H00 de l'arrivée et notre position ce soir est 38°24 N 000°06 W bientôt longitude 0.
Le bateau a bien supporté le retour et la mer forte que nous avons subit après les Açores, une simple révision du génois sera faite à notre arrivée. L'entretien courant a été fait pendant la nav et tout fonctionne parfaitement à bord. 

Nous n'arrivons plus à joindre Espadon, nous reverrons Bernard, son propriétaire au mois d'aout dans la région de Hyères. La remontée de la Méditerranée, si elle n'est pas très agréable car trop souvent au moteur, a un vrai goût de vacances : il fait beau, il fait chaud (nous avons eu froid avant et après les Açores), nous voyons la cote souvent. Bref ça sent la Maison.

Nous naviguons depuis le 23 mai avec un stop en Gwada pour récupérer Gégé et un  autre vrai stop au Açores, les autres arrêts n'ont pas excédé 24HOO. Nous allons vraissemblablement arriver dimanche ou lundi. A ce soir, nous avons parcouru 16 400 milles depuis notre départ en 2006 soit plus de 30 000 Kms, nous avons fait une belle virée.

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3 juillet 2008

Carthagène

Nous avons passé une bonne journée ici à Carthagène.

J'ai fais un gros lavage extérieur du bateau, la capote et le bimini était poisseux de sel en permanence et des moisissures commençaient à aparaître.  Nous avons rangé le gennaker il faudra le rincer aussi mais ici ce n'était pas possible.

Ensuite une petite paella au restaurant. Et quelques courses pour finir le trajet, et encore du bricolage sur le bateau. Voila ma journée. Départ prévu jeudi 8 heures du mat

2 juillet 2008

Bientôt à Cartagène

Le mot de Gégé

A force de longer la côte, je vais finir par apprendre la langue. Nous approchons Cartagène où on a prévu une escale technique et remise des niveaux. Luc m'a donc confié d'aller, à l'arrivée faire une reconnaissance pour trouver un lieu où nos appétits pourront être rassasiés. Il faudra aussi, pour la dernière fois recharger le frigo. On en a sorti moins que ce qu'on y en a mis et pourtant il est vide ; allez comprendre !
La ligne droite est de rigueur vu qu'Eole nous a carrément laissé tomber, heureusement que YAN a pris vaillament le relais. On lui a promis une biere Saoudienne à Cartagène et une nuit pour la cuver.
  A +, salut la compagnie

Le mot du capitaine

Et oui, toujours au moteur mais avec le gégenne. Le vent est OSO 7 nds apparent et nous déjaugeons avec le bateau, 8 nds, nous allons etre obliger de mettre le moteur en arriere longtemps avant l'arrivée a Cartagène pour ne pas monter sur le quai.
Le guindeau remarche, le relais c'est auto réparé j'ai quand même mis un coup de WD40 à tout hasard mais c'était bien kleen. Nous acheterons un relai à Cartagène.
je viens de prendre un nouveau Grib mais il est à la rue complet :  nous verrons donc sur place pour le départ vendredi matin vu que le sto est prévu à Cartagène jeudi jour et nuit.

1 juillet 2008

Retour en Méditerranée

La nav depuis Gibraltar serait exceptionnelle si elle ne se faisait pas au moteur et si nous nous avions pas les 12 cargos qui sont autour de nous actuellement à 4 heure du matin (je ne plaisante pas, c'est un convoi incroyable qui va à Gibraltar). Certains passent même entre la côte et nous et ceux là passe très près.

Nous avançons sur une mer très calme, le faible vent ENE vient même parfois nous aider un tout petit poil, j'ai gardé la grand voile haute. Nous avons même le courant avec nous et c'est très très rare (pendant tout le retour des Açores nous avons presque eu un Nds de courant contraire), nous marchons actuellement à presque 7 nds, nous passerons devant Almeria en début d'après midi, mardi et  nous devrions arriver à Carthagène en début de matinée mercredi. Nous resterons la journée et la nuit et serons prêt à repartir jeudi matin sous réserve de météo ???
Ensuite la théorie serait arrivée dans  4 jours pour Port St Louis donc au plus tôt avec de la chance, nous serions arrivé lundi 7 juillet, mais l'arrivée peut s'étaler jusqu'à mercredi 9 juillet, voir plus si météo mauvaise et vents contraires : en méditerranée rien n'est joué d'avance, encore moins qu'en Atlantique.

Pour le moment le quart se passe bien, je monte très souvent pour surveiller, mais le radar fonctionne bien.

Le mot de Gégé

Il est 6h. On vient de bouder la plage de Malaga, on va voir plus loin. Mon quart succède à celui de Luc, après qu'il m'ai fait les recommandations d'usages ( indispensables pour moi ). Je l'ai couché, bordé et attendu qu'il s'endorme en gardant bien le nounours contre sa joue.

A l'heure qu'il est, je  ne sais pas trop si c'est lui qui ronronne ou son voisin Yan ( on s'est tellement lié d'affection qu'on ne l'apelle plus yanmar )

Le mot de Luc en fin de journée

Nous avons un très beau temps, l'eau qui était à 16° hier à Gibraltar est maintenant à 24°. Il y a 10 nds d'Ouest qui nous poussent tranquillement, plus le moteur qui ronronne toujours et toujours. Nous sommes au sud d'Almeria maintenant à 16H00, nous avons de nouveau le courant avec nous et marchons à 7 nds. Pendant mon quart de cette nuit, nous avons croisé au moins une trentaine de Cargos!

30 juin 2008

ENFIN GIBRALTAR

le mot du capitaine (dimanche soir)

Le départ, ce matin, a été musclé. La mer était forte et nous avancions entre 1,2 nds et maxi 2,3 nds. J'ai pris la décision de traverser le détroit, au risque de se retrouver de nouveau en Atlantique. Le courant négatif que nous avions dans le sud s'est transformé en positif 3,6 nds et nous a aidé à rester du bon coté.
Le vent est progressivement passé de 35 nds à 8 nds maintenant et nous avons dépassé Gibraltar. Notre moyenne pour les 10 première heure n'est pas terrible : 3,6 nds mais nous sommes contents d'être de ce coté et de longer la cote espagnol. Nous avons l'impression d'être en vacances. Nous seront demain soir  devant Almeria et après demain soir, nous devrions arriver à Carthagène.
Nous avançons à 5,7 nds et la mer est calme, ça fait vraiment du bien car depuis plus d'une semaine, nous nous faisions tabasser  en permanence. Une chose est sûre, le bateau est solide, Gégé est même impressionné. Tout va bien a bord.

le ouf du mousse

Quand le "FRANCE" est rentré dans le port de New York, les cornes de brume de tous les bateaux ont hurlé ; les bateaux pompiers ont actionné toutes leurs pompes ; sur les quais, on pouvait voir s'agiter les pom-pom girls  en transe. Quand Hier, en fin d'après midi, (ce sera pour l'histoire le 29 JUIN 2008 de l'aire moderne) XILOA rentrait enfin dans le détroit, il ne s'est rien passé pourtant les sentiments ressentis par 3 terriens furent tout autre.
On s'est demandé longtemps si l'Atlantique ne voulait pas nous lâcher ou si c'était la Med. qui ne voulait pas de nous. Ce n'est qu'après d'efforts incessants, de calculs compliqués et de savantes manoeuvres orchestrées pas Luc que nous avons trouvé la sortie .
Les éléments s'étaient déchainés contre nous. Sans le savoir faire de Luc, on serait vers Lisbonne ou, pourquoi pas, Casablanca. Cette nuit, on a dormi au mouillage à Tanger, au moment de partir un vent de face de 35 neouds et un fort courant contraire nous attendaient. Le combat allait être inégal et le moral descendait dans nos chaussettes : on longeait la cote Africaine en attendant que les conditions météo changent (on avançaient à 2noeuds parfois, et souvent moins ! ), ne pouvant que s'améliorer, il n'en fut rien. Et là , en pleines conditions défavorables, Luc a choisi de mettre les voiles et de traverser radidement jusqu'à la côte Espagnole misant sur le fait que ça ne pourrait être pire ! Et là, pour être rapide ça l'a été ! Direction nord, nord ouest, c'est à dire ...l'Atlantique ; seules des incantations divines concentrées ont inverséele courant à moins d'un KM. de la presqu'ile de Tarifa ( qui détermime les linites ).
Xiloa longe depuis la côte Espagnole, la mer s'est calmée, le vent aussi, Les 80 chevaux de notre amis YANMAR ronronnent paisiblement. Le chapitre "ATLANTIQUE"  est DEFINITIVEMENT clos.

  A plus. Salut.   Gégé

  P.S. A Colette : Il serait préférable que tu conserves les fichiers météo à Lyon pour les donner à Luc à son retour ; son intuition a été plus efficace. Merci quand même pour ton soutien sans failles. Saches aussi qu'on prend bien soins de ton marin. Bises Gégé

le mot de la terre

Pour ce qui concerne la météo, en quelques heures les données étaient complètement inversées. Du coup, tout faux pour l'anticipation du passage. La leçon que j'en tire, c'est qu'à l'approche de la Méditerranée, les vents de toute façon n'en font qu'à leur tête. Je ne vais donc plus donner la météo à Luc sauf, bien sûr, coup de vent prononcé. Je pense que lui, sur place a de meilleures chances de sentir d'où vient le vent car comme vous l'avez compris dans cette transat, tout dépend du sens du vent...

Pour ce qui est du marin, je vois que Gégé a finalement adopté ma statégie de navigation pendant ces deux ans : Luc veille au bateau, on veille sur Luc pour qu'il veille bien au bateau.

30 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 9ème jour

Le vent est tombé cette nuit à 1H00 pétante comme si quelqu'un avait coupé le courant du ventilateur.

Nous partons à 9 heures pour couper le Détroit et sans doute continuer sur Carthagène.

La route fait 27O MN, sans doute plus de 2 jours car tout au moteur, en principe.

Dernières infos

Nous sommes parti à 9H00 comme prévu. Le vent s'est levé un peu avant et nous avons 30 nds. Le courant malgré nos infos à bord ne s'est pas inversé, nous avons 0,5 nds dans le pif.

Nous avançons à une bonne moyenne de 1,3 à 2,OO nds, super super.

Nous ne pouvons pas envisager de traverser en ce moment car avec la direction du vent nous risquerions de nous retrouver en Atlantique. Nous longeons donc la côte Marocaine et attendons le bon moment. Ce soir, nous serons de l'autre coté, mais où ???

29 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 8ème jour suite

Une petite pause

Nous sommes à Tanger... La boucle est cette fois bouclée.

Nous avons passé la première partie du détroit avec des rafales à 45 nds (83 Km/h) dans le nez, j'ai quand même été inquiet lorsque nous avancions à 0,6 nd.

Nous sommes arrivé à 21H00 France. Nous avons plus de 25 NDS dans le mouillage ici dans la baie de Tanger. Nous allons dormir ici, plutôt que de tenter la traversée de nuit avec du vent contraire. Nous partirons demain 10H00 Genas pour longer la cote Marocaine pendant 2 heures et ensuite nous traverserons le détroit et nous verrons si nous continuons, une fois de l'autre coté.

Il n'est pas possible d'aller plus loin si le vent ne tombe pas Près de 50 Km/h dans le nez.

Je suis crevé, je n'ai dormi qu'une heure la nuit dernière et aujourd'hui pas de sieste. La journée a été longue

29 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 8ème jour

Le mot de Gégé dans la nuit de samedi à dimanche

Ceux qui suivent notre progression sur le blog (je pense à Alain) auront vu qu'on cherche un peu le trou. Je dois leur rappeler que Xiloa est un bateau à voile (et pas à vapeur comme dirait Alain) et que c'est donc avec l'aide d'Eole si l'Atlantique veut nous garder  et non à cause du coca et ce qu'on peut éventuellement y rajouter parfois en trop grande quantité.

En effet nous faisons cap sur Azillah, un joli comptoir Espagnol à 45km. de Tanger. A son approche, nous longerons la côte pour arriver à cette sortie tant attendue. Ce qui nous attend en Med. n'est guére plus réjouissant puisque on y trouvera un fort vent de face.
Il est 2h. du mat, le vent a forçi à plus de 20 noeuds et une forte houle s'est creusée. L'étrave fend les vagues, se cabre et retombe dans un grand vacarme, l'eau passe alors au dessus du bateau ; pas réjouissant tout ça.

Le mot du capitaine

Nuit agitée. Le vent s'est renforcé jusqu'à 4H00 du matin pour atteindre 30 nds. Nous étions au centre de la dépression donc il a aussi tourné  et est passé de l'Est au Nord. Nous avons, après deux réductions de voiles successives, très sensiblement amélioré notre cap.
Nous virons de bord dans moins de 3H00 après nous allons de nouveau nous écarter de la côte pas mal sauf si le vent revient a l'Est et se serait sympa pour une fois, je ne m'emballe pas, c'est du domaine du rêve, quoi que...
Je pense que nous allons arriver dans Gibraltar très en avance, vu que cette fois ci nous venons du sud, nous allons longer le Maroc et sans doute mouiller dans la rade de Tanger. A partir de 21HOO, il y a un contre courant le long de la cote Marocaine , il faut faire du raz cailloux, pas trop raz quand même, au moins il n'y aura pas de cargos. Nous pourrions ainsi couper Gibraltar à son endroit le plus étroit et ne faire que 6 Milles et ensuite fonction du vent reprendre notre route à l'Est

Le mot de la terre

Je reconnais que cette partie n'est pas simple à suivre. Pour être clair, notre équipage, ne pouvant pas faire uen route est pour passer Gibraltar et pour cause vent dans le pif, a pris l'option de descendre sud. Bonne option sauf que la dépression qui leur tombe dessus a changé le sens du vent qui devait rester plein est pendant deux ou trois jours. Résultat, il faut maintenant faire avec l'option qui s'avère pas terrible avec un vent du nord, vent du moment qui doit les gêner. Du coup, je n'ose plus leur donner de météo car les vents tournent non stop : on va donc leur souhaiter juste bonne chance !!!

29 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 7ème jour suite

Nous naviguons toujours au près, le vent est passé un peu plus Est et nous partons un peu plus sud.

La mer est peu agitée et à part la gîte la nav est confortable.
Nous croisons un max de cargos et même un énorme qui a du être fabriqué chez LEGO, j'ai pris la photo.
Ce matin sur le pont il y avait une quinzaine de petits calamars, nous avons du traverser un banc, la nuit dernière.

Sauf problème météo, nous devrions pouvoir passer le détroit demain soir comme nous en avons parlé.
Nous sommes juste en train de couper notre route de 2006, je ne m'attendais pas à la recouper si bas. Nous la couperons une deuxième fois demain soir, et pour de bon cette fois ci.

28 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 7ème jour

Gégé est de retour

Il semblerait, ces derniéres 48 h., que l'Atlantique nous ai fait ses adieux d'une manière fort énergique. Un vent violent du nord nous a, certes, propulsé à une vitesse à ridiculiser de Kersauson mais la mer démontée qui a suivi, a invité le marin que j'ai toujours été à rester couché sur la banquette du carré. Ma cabine étant à l'avant, j'ai même découché deux nuits, craignant de devenir la bille d'une bombe de peinture ! Notre vitesse moyenne frise les 8 noeuds et il reste des voiles ! A nous sous peu la med. mais Luc craint de devoir utiliser le moteur. Tu vois Alain, c'est une mer sur laquelle on ne peut compter, aucune sensation à prévoir. Il est 3h. du mat. le radar signale la précence d'autres navires. Je suis sorti au coctpit (juste le nez ) pour ne voir un à tribord en train de nous doubler, il semblerait que d'autres vont faire pareil. D'où qu'on viennent en Atlantique, l'entonnoir se ressere, il ne reste plus que 300 km.
J'espère que ces bonnes nouvelles vous trouveront tous en forme ; salut à tous et à plus!

Le mot du capitaine, il y a une heure ce samedi matin

Nous avons bien marché pendant la nuit, mais depuis 5 H00 c'est la cata. Je me suis levé pour rassurer Gégé car nous sommes encerclés par les cargos qui convergent sur Gibraltar : nous en avons actuellmement 1 de chaque coté. Le plus grave c'est que maintenant, à 6H00 du mat, nous sommes presque en panne de vent et nous marchons à 4 nds avec 6 nds de vent de travers. Pour le moment, le courant est devenu notre ami, il nous tire vers la méditerranée. Il nous reste 143 milles pour arriver dans la passe demain matin 10H00 : cela ne va pas être facile. J'ai remis toutes les voiles et maintenant je vais déssaler le cokpit qui s'est transformé en marais salant ces derniers jours. La mise en route du moteur n'est pas loin...

Un mot de la terre

Je surveille les fichiers météo grib et ce n'est pas terrible pour notre équipage. Ils vont avoir un fort vent dans le nez, qui est entre 15 et 25 nds et même s'ils attendent, la météo sera similaire lundi. Ils vont donc galérer un maximum pour avancer. Résultat, ils devraient se faire secouer sans beaucoup pouvoir avancer : pas bon pour le moral !!!

A nouveau le capitaine

Nous passerons pas demain matin et sans doute pas demain soir : le vent est passé plein Est, comme prévu sur le dernier fichier GRIB. Nous allons vers le SE Cap 168, nous allons rentrer le Gennaker et ressortir le genois afin d'ameliorer notre cap. nous passerons sans doute lundi matin 11H00. ous allons encore faire du pres mais cette fois le bateau est gité mais la mer est belle, nous serons moins mal. l'atlantique ne voulait pas nous laisser partir sans nous offrir un dernier souvenir, merci à lui. Nous coupons pour le moment la route à tout les cargos qui nous rattrapaient, et tout va bien, il se deroute sur babord.

27 juin 2008

Route entre Les Açores et Gibraltar 6ème jour

Le capitaine vendredi matin

Le vent se calme un peu, il ne dépasse plus 25 nds en rafale, c'est beaucoup mieux. Nous avons pu dormir, et nous pouvons de nouveau nous déplacer dans le bateau.

Notre route est toujours un peu trop sud mais le vent est toujours NNE. Dès que la mer va se calmer un peu, nous ferons un meilleur cap et nous pourrons encore revenir.
Le vent n'a pas que du négatif, nous avançons bien 173 Milles en 24H soit 320 Km, bon ok ce n'est pas terrible mais on est content quand même.

Pour les personnes qui ne savent pas ce qu'est notre E80, il s'agit de notre centrale de navigation RAYMARINE. Cet écran centralise toutes les informations de tous les instruments : vitesse et direction du vent, vitesse du bateau, les routes programmées, les cartes, le GPS, le radar. Il me restait quelques infos sur la télécommande et sur les répétiteurs extérieurs.

Pour le GPS, pas de problème, le pilote a le sien donc il marchait très bien et il y en deux autres à bord, dont un avec les cartes. C'était surtout délicat par le manque de radar car le temps étant mauvais, nous évitons de trop rester dehors et la visibilité par moment était inférieure à 200 mètres et nous nous sentions très vulnérables avec les cargos. Nous en voyons peu pour le moment, mais à l'approche de Gibraltar, nous serons comme sur l'autoroute, au point même de ne plus pouvoir utiliser les alarmes du radar qui sonneraient en permanence.

En deux mots, nous sommes contents que notre E80 ait redémarré et fonctionne de nouveau parfaitement depuis plus de 24HOO.

Nous sommes actuellement à 296 MN de Gibraltar
Notre position actuelle 36°23 N 011°38 W
Se soir 20H00 France    36°10 N 010°19 W

Nous savons que nous allons ralentir sur la fin du parcours.

Le bon moment pour passer le détroit est pour nous, soit dimanche de 10H00 à 15H00, soit de 23H00 à 04H00. Lundi  de 11H00 à 16H00. J'ai fait mardi mais je pense que nous serons passés.

Hier soir, nous avons eu une panne de charge générale : plus d'hydro et plus d'éolienne. J'ai levé Momo pour aller dans la coque arrière mais tout était ok. J'ai pensé  alors au régulateur qui est derrière le E80 : j'ai déposer le panneau mais tous était nickel, je suis allé voir le fusible de protection qui est lui derrière le panneau électrique et là, le porte fusible était mega dur à ouvrir ( il faut dire qu'avec la gîte du bateau, j'étais limite en train de plonger dans le tableau). Une fois ouvert, le fusible avait l'air impeccable. J'étais inquiet car je ne savais plus où aller. Par sécurité je l'ai testé à l'ohmmètre et en fait, il était coupé à force de chauffer. Il ne nous était jamais encore arrivé de charger à fond avec l'éolienne et l'hydro et le fusible a gentiment fondu discretos. J'ai changé le porte fusible et mis un fusible plus gros, et tout est rentré dans l'ordre, nous chargions à plus de 12 amp.
Almeria peut être bien pour une halte, nous verrons, nous passons devant.
Gégé est forfait, il ne bouge plus et c'est mieux comme ça : j'ai peur qu'il se fasse mal et en plus qu'il casse quelque chose dans le bateau.

26 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 6ème jour

Le mot du capitaine (jeudi soir)

Nous avons toujours du NNE 26 nds et rafales 30 nds : impossible d'écrire beaucoup. Nous sommes toujours au près.  Nous avons fait 165 Milles les dernières 24H00. Les 150 derniers milles vont être dures : nous aurons le vent dans le nez. En principe, je devrai partir au nord ou au sud, on verra... Nous sommes fermés dans le bateau, il y a tellement d'eau, par moment qu'elle passe sous la capote et malgré la partie superieur fermée en totalité, il y a déjà eu 2 cascades à l'intérieur de Xiloa.

Toujours du vent jusqu'à 35 nds, toujours du courant 1,5 nd vers le sud.

26 juin 2008

Route entre les Açores e Gibraltar 5ème jour

Le mot du capitaine (mercredi matin)

J'ai réinitialisé le E80 la nuit dernière car il ne repartait pas.  Miracle, il est reparti comme neuf. Il a fallut recréer tous les écrans et lui réapprendre à parler français, mais c'est quand même mieux.
Nous sommes au près serré depuis plus de 24H00 notre route est moins mauvaise et même parfois nous allons en direction de Gibraltar... je pense que nous allons rester sur cette allure et cette amure jusqu'à la passe. Je compte que le vent passe vraiment nord en s'approchant plus de la cote. Nous marchons pas mal depuis ce matin et notre moyenne journée est supérieure à 6 nds. Nous sommes deux fois plus près de Madère que de Gibraltar et on en parle... surtout que je connais un resto à Madère et c'est important pour Gégé........

En live, nuit de mercredi à jeudi

Après avoir fait le premier quart, je viens de remplacer Gégé pendant le sien.

Il n'a pas fermé l'oeil de la nuit. Je lui ai laissé ma cabine à l'arrière. Dans la cabine avant, il a vécu le plus grand tour de manége de toute sa vie... le tour qui ne s'arrête jamais. Il se demandait même pendant plusieurs heures comment il allait quitté la cabine, sans casse... Derrière, ce n'est pas terrible non plus : j'ai dû dormir au total 1H30.
Pourtant pendant mon premier quart, j'ai réduit les deux voiles trois fois ; le bateau est bien équilibré mais il ne faut surtout pas dépasser les 8 nds car à 7 c'est déjà très rude et si on ralentit,ce n'est pas terrible non plus.

Nous sommes au près, la mer est forte, mais surtout on l'a dans le pif. Et ça devrait durer pendant deux jours comme ça. Il ne reste qu'à souhaiter que le vent passe plein nord voir NNO pour que la mer tourne un peu. Le bateau tape mais visiblement, tout va bien. La consolation est que nous nous rapprochons rapidement de Gibraltar. Je m'attends à du NE dans l'approche finale et je pense que l'on fera du moteur. Nous aurons forcement du courant contraire au moins une fois loin du détroit car nous ne sommes pas assez rapides pour arriver et passer sur une seul marée. Je vais quand même essayer de passer au meilleur moment. Pour l'instant,  nous sommes trop loin pour pouvoir le gérer.

Pendant le passage le plus étroit, le courant monte à 3,5 nds, il faut qu'il soit avec nous...

25 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 4ème jour

Le mot de Gégé (mardi pour eux)

Quel est son sexe ? Pour vous terriens, il s'agit du masculin (vous imaginez les lapins, crac crac et hop! )

Pour nous, c'est tout à fait différent, on l'a babord ou tribord (des fois des deux) et c'est féminin, viril mais féminin ! Prends la à babord ou prends la à tribord : on parle de l'écoute !!!

Marcher quand on n'a pas une jambe plus courte que l'autre ; boire un verre par les trous de nez
quand ce n'est pas par l'oreille s'avère être des opérations délicates. Tout ce qu'on doit se dire pour positiver, c'est que dans ces moments là, XILOA trouve des ailes et que tout ce qui est bon pour lui est bon pour nous. Autre difficulté pour écrire, c'est de mettre la main sur la souris et parfois le clavier. Et dans ces moments de tourmente que fait le reste de l'équipage ?....Il dort histoire de digèrer.
On doit doubler Gibraltar dimanche, aprés la Mediterrannée, Marbella,Torremolinos, Alicante, Ibiza, la Corse et les magifiques iles Greques : les Vahinées... oubliées les tourmentes de l'atlantique.
  Salut les p'tits loups, marchez dans la poussiere!!!

Le mot de Luc

Depuis ce matin, il pleut. Le vent a tourné nord ouest vers 6H30 pendant le quart de Gégé : nous étions à contre (les voiles ne portaient plus et étaient gonfflées à l'envers ce qui stoppe le bateau), il a fallut que je vienne faire redémarrer le bateau, rouler le gennaker (le bout dehors est encore cassé) nous enlèverons tout, dès que possible quand ce sera sec ???.
Nous avons continué comme ça sous génois et vers 10H00 le vent est passé franchement Nord Est, nous obligeant à descendre Sud de manière importante. Nous avons réussi à refaire de l'Est en début d'après midi, mais maintenant à 17H00 nous devons de nouveau descendre pour ne pas nous arrêter.
L'écran E80 est arrêté depuis une demi heure, il ne fait que s'arrêter et redémarrer seul, et est donc inutilisable. Je le laisse refroidir, pourtant il ne semble pas chaud.
Nous avons le Navman qui a la carto méditerranée et maxsea. Par contre nous n'avons plus de radar (c'est galère) et comme la visibilité n'est pas top, ce n'est pas l'top.
Nous avons depuis 14H00 entre 20 et 25 nds de vent, nous marchons bien entre 6 et 8 nds
Depuis 24 heures les GRIB sont un peu à la rue.
Si nous loupons Gibraltar, nous ferons un tour au Maroc.

24 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 3ème jour

Le mot du capitaine (lundi)

Pour la météo, nous avons un vent d'Ouest sud ouest 18 nds réel. Nous sommes presque vent arrière et sous génnaker, nous marchons à 5,8 de moyenne depuis ce matin 10H00. Nous serons ce soir a 21°  ouest  nous prendrons la direction du sud à 19°w  et les 16°w ne seront atteints que mercredi matin.

Pour Gibraltar, il faudrait que l'on se présente fin de marée montante et pendant presque toute la marée descendente nous sommes aspiré en méditerannée, étonnant non?

Notre position actuelle 38°23 N 022°10 W
demain matin 9HOO       38°24 N 020°53 W
demain soir 21H00       38°24 N 019°28 W

Le mot du capitaine (pendant son quart de 23h à 2 h nuit du lundi au mardi)

Nous avançons doucement à 5 nds, je pensais que le vent tournerait cette nuit progressivement au nord ouest mais pour le moment à 3H30 France, il n'en est rien.
Ici, il continue à faire frais et j'ai souvent ma polaire et mon pantalon. L'eau est toujours à moins de 20°, je ne voudrai pas tomber et me noyer en ayant froid...

23 juin 2008

Route entre les Açores et Gibraltar 2ème jr de nav

Le mot du capitaine

Dimanche.

Mes fichiers météos ne sont plus bon, mais les tiens non plus : nous sommes au moteur depuis 4H30 dimanche matin, il n'y a que 3 nds de vent depuis et il est maintenant 22H00 en France et j'attends, j'attends, j'attends le vent d'où qu'il vienne. Nous verrons pour la suite...
Pour le moment nous allons plein Est, ainsi ce sera plus facile quand il y aura du Nord Est. Nous pourrons faire une peu plus de sud. Pour le moment nous avançons doucement, comme d'hab, nous avons un bon courant contraire...
Le beau temps a l'air de s'installer de partout en France. Ici l'eau est à 19°, nous avons frais la nuit, 22° dans le carré et en journée avec le bateau fermé, il fait 29°.

Lundi

Nous avons encore passé la nuit au moteur, il y a un peu de vent Ouest sud Ouest mais pas beaucoup, je verrai après le quart de Gégé si je peux mettre les voiles...

J'allais oublier

Nuit au moteur n'apporte pas le bonheur.
nuit à la voile nous fait decouvrir les étoiles

Le mot de Gégé

J'ai vu de nombreuses fois la mer depuis le bord mais jamais j'aurai imaginé qu'il y avait autant d'eau au milieu ! Si cet été à la plage en famille, vos enfants veulent ramener quelques seaux à la maison, laisser les faire. On a vu, au départ des Açores, quelques baleines malheureusement de trop loin pour prendre des photos ou engager la conversation.
Je vous fais un salut rapide, le  facteur va passer.

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