FORMALITES A JACARE

LUNDI 18 JUIN

Ah, ces formalités !!! Un peu ras le bol… Les règles administratives du Brésil sont très contraignantes et le pays est tellement grand qu'elles changent ou ne sont pas appliquées de la même manière dans chaque état. Alors, pour nous, c'est un peu l'enfer !!!

On vous a épargné nos lamentations tout au long du Brésil mais là, on n'en peut plus. Lors de notre arrivée à Jacaré, il a fallu se déclarer auprès de la marine et de la police fédérale.

Pour les douanes, on ne s'est déclarés qu'une fois pour le moment à notre entrée à Salvador et on ne doit faire qu'une déclaration pour notre sortie définitive du Brésil.

Donc, arrivés à Jacaré, après avoir téléphoné pour s'assurer qu'il y ait bien un policier fédéral à Cabedelo, nous voilà tous parti en train, pour faire nos papier. Après avoir bien marché et bien recherché où se situaient les différents bureaux, on arrive à celui de la police fédérale. Et là, les gardiens nous barrent complètement l'accès. Bien sûr, ils nous expliquent des choses mais on ne comprend rien… On se retrouve dans une vague entrée où un fonctionnaire utilise son ordinateur sans arrêt… Non pas pour travailler mais pour jouer aux cartes. A noter qu'au Brésil, tous les bureaux de la police sont aussi équipés de la télévision. Et il est monnaie courante de voir ces chers fonctionnaires en train de regarder la télé ou de jouer aux cartes.

Au bout d'un moment et après avoir lourdement insisté, on comprend que celui qui devait venir n'est pas venu. Donc, il est maintenant clair que l'on est venu pour rien, pour rien du tout : une matinée de perdue… Pour les services de la marine, il y a toujours quelqu'un de compétant et de sympa : cela se passe toujours bien et ici, y compris.

Ce sera donc que le lendemain que l'on arrivera à obtenir notre coup de tampon en 5 minutes du policier fédéral ; opération train et marche qui nous aura encore pris la matinée. Et vendredi dernier, on veut s'occuper de faire la sortie. Et rebelotte, une autre matinée de perdue. Le policier compétant n'est pas venu travailler alors que l'on avait bien téléphoné avant pour s'assurer qu'il était l Cela énerve un peu.

On reste donc à Jacaré tout le week-end, avec des pluies d'enfer quasiment continues. Axel et Malaurie se sont quand même baignés sous une pluie battante… Mais c'est difficile de rester enfermé dans le bateau. Heureusement, les ordinateurs occupent bien. A la première heure ce lundi, Luc, accompagné de Malaurie, est reparti au front… On espère que c'est la dernière fois. On fait d'ailleurs notre sortie officielle et définitive du Brésil.

On sera à notre prochaine étape à Paracuru, dans l'illégalité et clandestins, on l'avoue. Mais on préfère prendre le risque et jouer aux idiots au cas on l'on se fasse contrôler que de passer encore du temps à chercher les bons bureaux et les policiers fédéraux…

Donc si tout ce passe bien, on part demain matin avec la marée descendante et quelque soit la météo. On n'en peut plus de la pluie et aujourd'hui encore, il pleut encore des trombes d'eau : on comprend pourquoi le Brésil est vert…

Comments

[carole]

Bonsoir à vous tous,

Je suis navrée de voir combien il est compliqué là-bas d'obtenir un moindre coup de tampon ...
Les pluies ont pris le pas sur le soleil. J'espère que vous avez pu partir et que là où vous voguez ce soir, le temps est redevenu plus clément.
J'espère que vos prochaines nouvelles seront de nouveau idilliques.
Ici le temps est capricieux. Soleil nuancé d'averses.
Arnaud vient de fêter ses 14 ans, et nous avions son correspondant allemand qui est resté 10 jours.
ça a mis de l'ambiance dans la maison. C'était sympa.
Alex est en révision, il passe la semaine prochaine son oral du bac de français.
Voilà, gros bisous à vous , et bon vent.
Carole.