TRAVERSEE POUR MADERE

C'est à 14 H 30 que nous avons mis les voiles pour Madère : il a fallu attendre le bon courant et la bonne marée. Luc apprend à maîtriser ces nouveaux éléments. Dès le départ, nous n'avons pas eu le vent que la météo nous avait annoncé. Résultat moteur. Mais sur cette grande traversée de 580 miles, il a bien fallu l'arrêter rapidement et mettre les voiles. Et le vent ne nous emmenait pas sur Madère. Pendant une journée et une nuit, on a cru ne pas pouvoir aller sur Madère mais être obligé d'aller soit à AGADIR, soit aux Canaries. Nous avons enfin touché le vent annoncé vers 3 heures ce matin (le jeudi 14 septembre) et depuis on marche bien en direction de Madère. Je profite de ce mot sur le blog pour dire que je ne réponds plus au mails pour l'instant : la houle est trop forte. On peut tout juste tenir assis à la table à carte. Laurine a le mal de mer. Luc et moi, on est limite. Les petits sont en forme. Le bateau marche super bien avec des pointes à 8,5 nœuds mais c'est pas confort : on ne peut rien faire. Lire est impossible, manger est difficile : tout tombe et vol. Le plus difficile à supporter est peut-être le bruit permanent du vent qui siffle, du bateau qui tape qui grince, de la vaisselle qui s'entrechoque dans les équipets, des voiles qui prennent le vent. Pour marcher, cela demande un effort et une concentration permanente pour ne pas tomber : il faut s'habituer à marcher avec une pente à 30° . Luc m'avait toujours dit que la houle de l'Atlantique était bien plus longue qu'en Méditerranée. Elle l'est peut-être mais ça ne change pas grand chose. En ce moment, on est à peine à mi chemin de la traversée : c'est long mais on sait qu'a l'arrivée ce sera super bien et qu'on restera au moins 10 jours à terre entre Porto Santo où on a rendez-vous avec deux bat amis et Madère. Il est bien évident que les enfants ne font pas l'école : le maître et la maîtresse ne sont pas d'attaque avec les quarts de nuit. En principe, nous récupérons les cours de Laurine à FUNCHAL (capital de Madère) pendant notre séjour. C'est dans ces moments que l'on apprécie de recevoir des mails de la famille et des amis (on se sent vraiment petit au milieu de cet Atlantique) et que l'on savoure notre système de communication. Mais malgré quelques petites angoisses de ma part (surtout la nuit quand Luc monte régler les voiles : j'ai la frousse qu'il passe à l'eau) le moral de l'équipage est bon. ------------------------------------------------- Do not push the "reply" button to respond to this message if that includes the text of this original message in your response. Messages are sent over a very low-speed radio link. The most concise way to reply is to send a NEW message to: "XILOA Luc & Colette" If you DO use your reply button, be sure to delete the original message text and these instructions from your reply. Replies should not contain attachments and should be less than 5 kBytes (2 text pages) in length. This email was delivered by an HF private coast station in the Maritime Mobile Radio Service, operated by the SailMail Association, a non-profit association of yacht owners. For more information on this service or on the SailMail Association, please see the web site at: http://www.sailmail.com

Comments

[les escrimeurs]

Dites vous que même à des miles de vous, nos pensées vous accompagnent chaque jour, à chaque instant de votre voyage. Vous ns enchantez par vos récits et vos belles photos, et notre coeur se serre de vs savoir ballotés par vents et marées. Courage à vs 5
Bisous Les futurs Australiens!

[Pastor Georges]

je pense beaucoup à vous et je suis votre voyage.
Bisous à tous .Georges;