16 septembre 2006
ARRIVEE A PORTO SANTO
A quelques heures de l'arrivée.
Ca y est, bonheur !!! On aperçoit la terre et le mât d'un voilier.
C'est le 1er de la traversée. Comme quoi, on n'est pas seul sur l'Atlantique.
On va enfin pouvoir avoir un repas digne de ce nom
Il faut savoir que l'avitaillement à Tanger n'a pas été adapté du tout. On va devoir d'ailleurs tout passer par-dessus bord. Il faut dire qu'à Tanger, dans l'euphorie de la médina, on avait acheté de beaux légumes, des fruits et des fruits de mer avec le souhait de faire une bonne paella en traversée, des olives
En fait, on n'a pu manger que pâtes, riz et purée en sachet. Même leur pain délicieux (à terre, on en mangeait 2 par jour) va aller aux poissons (sur l'achat de 6 pains pour la traversée, on en a mangé qu'un).Je pense que l'on a perdu du poids. Même faire un petit apéro n'était pas possible. Et oui : Avec la houle et les verres qui tombent, le cur n'y était pas
D'ailleurs, pour la première fois depuis notre départ, on n'a pas essayé de pêcher : on n'aurait pas pu manger le poisson
On pense arriver vers minuit à Porto Santo, île au Nord de Madère. On pourra enfin dormir une nuit entière. On avait organisé les quarts de nuit de la façon suivante :
Luc jusqu'à 3 heures du matin
Colette de 3 à 6 heures du matin
Laurine aidée souvent d'Axel et Malaurie de 6 à 9 heures.
Avec l'aide du radar, la surveillance des autres bateaux est sécurisée. La majorité du temps, on passe la nuit à la table à carte et on ne monte que toutes les 10 minutes (pour moi qui suis inquiète) et toutes les ½ heures pour Luc pour s'assurer que le radar ne se trompe pas.
Avant d'arriver, on a fait notre programme entretien du bateau :
Pompe des toilettes enfants à réparer
Feu vert avant à led qui devait marcher jusqu'à la fin de la vie du bateau marche par intermittence : il valait quand même 80 euros. Luc a peu d'espoir de la sauver
La cabine d'Axel sent le gasoil : à voir d'urgence
Et la cabine marin : En partant de Tanger, j'ai rangé comme d'habitude les pare-battages dans la cabine avant, dite cabine marin qui nous fait office de garage. Un simple petit bout de cordage est resté coincé sans empêcher la fermeture du capot. Du coup, on a embarqué plein d'eau de mer : c'est la cata. Il faut tout vider à terre, tout laver à l'eau douce, passer l'éponge sur tout le matériel qui reste à poste (ex : propulseur d'étrave, moteur du guindeau) et les 4 vélos. Ca va nous occuper au moins une journée. Le capitaine n'est pas très content à juste titre.
Mais, nous gardons espoir que pour notre grande traversée de 2 à 3 semaines pour aller au Brésil, l'océan sera plus sympa avec nous. On va se renseigner auprès des " bat amis " qui ont déjà fait la traversée
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