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LE VOYAGE DE XILOA
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LE VOYAGE DE XILOA
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2 novembre 2006

Palmeira Cap Vert

Mardi 31 octobre 2006

Découvrir un nouveau pays hors Europe est vraiment sympa. Avant l’arrivée avec un grand A,  j’ai pour la 1ère fois mis  les compétences de Luc en doute. On était sensés arriver sur une île et on en voyait 3 !!! On reprend cartes, données GPS : tout était bon mais ce que l’on voyait ne correspondait pas à nos informations. On était à  25 milles nautiques (46 kms). Ce n’est que 15 milles plus loin que l’on a compris : l’île de Sal est complètement plate avec 3 volcans. De loin, on ne pouvait voir que ses 3 volcans. La courbure de la terre nous empêchait de voir le bas de l’île.

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L’île, en elle-même est complètement désertique vue de la mer.  Nos premières rencontres ont été des filets de pêcheurs locaux qu’on a bien failli emmener. Cela aurait pu être très embêtant pour notre arbre d’hélice (il aurait au minimum fallu plonger pour couper le filet et au plus, payer une sortie de l’eau au bateau). 1, 2, 3 filets évités et nous voilà arrivés à Palmeira sur Sal.

A noter qu’au bout de 6 jours de traversée, nous n’étions même pas pressés de descendre (enfants compris). Il est vrai que toute la matinée de notre arrivés, on a fait la lessive à bord et pour la 1ère fois, toute à la main. On a profité du dessalinisateur qui tournait (grâce au moteur) pour laver. Et c’est toute la famille (sauf Axel) qui a pris part à cette opération d’envergure qui nous a occupée au moins 3 heures. Entre deux lessives, on a fait une halte baignade en plein Atlantique pour Axel et Malaurie qui ne pouvaient plus tenir. L’eau était à 26, 5° et la température extérieure à plus de 30°.

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Après un repas sur le pouce au mouillage, Axel s’est  mis à pêcher avec frénésie et sans succès d’ailleurs : le débarquement n’était pas possible, la priorité n’était pas là…

Après un 1er mouillage facile, un Cap Verdien est venu nous demander de bouger très gentiment car nous étions juste sur le passage des cargos venant à quai pour l’approvisionnement général de l’île. Après palabres entre Cap Verdiens qui n’étaient pas d’accord sur notre nouvelle place, nous avons posé notre ancre là où bon nous semblait.

Nous nous sommes finalement retrouvés au dessus d’une épave immergée non signalée (non mensonge…  épave signalée  pour une bouteille d’eau en plastique bleu comme n’importe quel corps morts ou comme pleins d’objets flottants non identifiés dans ce mouillage).

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Il est vrai que la cartographie nous indiquait bien une épave mais elle devait être 100 mètres plus à droite. 24 heures après notre arrivée, nous avons donc encore été obligés de remouiller un peu plus loin en espérant que XILOA n’ai pas touché l’épave durant  nos absences. Conclusion demain : Luc va plonger dans cette eau de qualité très moyenne pour vérifier l’état du safran (gouvernail).

Sur présentation favorable de Sylvino (qui est Sylvain pour nous) par un autre bateau français, nous bénéficions rapidement de pleins d’informations locales .

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Comment faire les formalités de douanes, de déclaration d’entrée dans un pays étranger… Sylvain et un vrai Cap Verdien né à Sal qui parle bien le Français. Il est même venu travailler un an chez nous en France à La Rochelle en tant qu’ostréiculteur. Il est super sympa. Depuis notre arrivée, il est là à 100 % pour nous. Il nous accompagne donc aux douanes et nous voilà « obligés » de déranger les agents en train de travailler : ils jouaient aux cartes et regardaient la Télévision. Tout ce passe bien : nous voilà officiellement arrivés.

A nous la découverte des gens, de l’île… :

L’île n’est pas franchement belle, ni notre mouillage d’ailleurs et il n’y a rien de fait dans l’esprit « touriste ». C’est la seconde fois (après Graciosa) que l’on retrouve de l’authenticité.

La plus belle richesse de l’île est sans aucun doute ses habitants et  c’est certain.

La population locale est à 100 % noire mais attention, ils n’apprécient pas du tout qu’on les mélange aux Africains. On les sent heureux et libres.

Il y a une rue goudronnée dans le village qui va à Espargos, le reste de la voie publique n’est que terre battue et pavés.

Tous les enfants vivent à l’extérieur et on les voit évoluer sans aucune surveillance.

A aucun moment, on a eu affaire à des « moustiques » (personnes qui viennent supplier). Ils sont pauvres mais mangent à priori à leur faim. On les sent paisibles et gentils.

Il y a aussi beaucoup de chiens à l’extérieur : ils sont tous gentils et bien nourris (mais pas toujours beaux). Les filles (jeunes) sont souvent très belles. On est complètement surpris de voir qu ‘elles s’habillent quasiment comme les européennes. Elles ont aussi des tresses avec un graphisme superbe ;  je demande à Sylvain de voir si quelqu’un pouvait coiffer Malaurie. Et nous voilà, toujours accompagné Sylvain, partis acheter des perles et élastiques et peigne pour permettre les coiffage locale de Malaurie. Belle réussite !!!!!!

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Mais 2 heures de boulot à plusieurs mains  (4 à 6)…. Budget demandé 1000 escudos Capverdien (cad environ 10 euros). Laurine demande aussi pour être coiffée. Le RDV est pris pour demain matin et il faut au moins prévoir 3 bonnes heures. Bugget 1500 escudos (15 euros).  Bon, je paye les 1 000 escudos mais un doute planait sur la valeur réelle de la prestation. Après réflexion,  il m’a semblé que c’était peut-être un peu cher pour du local.

Mais notre coiffeuse, une fois payée a disparu avec perles achetées pour Laurine sans plus de détail et de « à demain ». Evidemment, impossible de se rappeler de son prénom. Par contre, on savait qu’elle habitait sur un bateau dans le même mouillage que nous. Alors, Luc est missionné le lendemain pour aller négocier mieux que le prix demander. Et, c’est chose faite. Au lieu d’être « tressée » pour 15 euros, elle est « tressée » pour 5 euros par notre coiffeuse qui finalement s’apelle Sou, et tout le monde est content.

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Elle est  emmenée dans un maison locale annoncée fièrement comme la plus vieille du village. Son toit est fabriqué en ferraille. En fait, ils découpent des tonneaux en ferraille de 200 litres et étirent la tôle centrale pour qu’elle devienne plate et en font la couverture du toit.

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Il y a souvent une petite terrasse couverte, elle, par des feuilles de palmiers.

L’intérieur est très très peu meublé. L’ambiance est assurée par les 4 ou 5 filles de la maison.

En se promenant dans la rue principale, on est tombé sur l’école. On a été invité à aller jusque dans l’unique classe de travail. La classe était bien pleine et les enfants heureux de la diversion. La portail de l’école reste toujours ouvert, la porte de la classe aussi. Les enfants ne vont à l’école qu’en demi journée : un groupe le matin et un autre l’après midi. Et pendant que les élèves travaillent, les enfants du village entrent et sortent de l’école comme ils le souhaitent. DSC06886

On a assisté au repas de la cantine. Dans un immense plat local, un tas de semoule a été servi au enfants : pas d’assiette, ni de bol. Chacun avait son petit sac plastic ou le fond d’un bouteille plastique coupé.

Un beau Père Noël est peint sur le mur extérieur de l’école.

Axel et Malaurie ont flippé qu’on les laisse sur place

A partir de la 6ème, les enfants ont le droit de choisir une langue, souvent le français ou l’anglais.

Mais Tous les enfants ne vont pas à l’école, et la plus part s’arrêtent très tôt.

Il y a une vrai vie extérieure dans ce village de Palmeira et surtout le soir. On a deux heures de décalage horaire maintenant avec la France (qui je crois vient de passer à l’heure d’hiver).

Le soir, il fait donc nuit vers 18 heures. Axel joue avec les enfants du villages au foot. Ils adorent tous le foot ici. Mais il n’y a pas beaucoup de ballon pour jouer.

Le stade local n’a pas un seul brin d’herbe. A Espargos,la ville voisine, le stade est vert mais il est fait avec du gazon artificiel.

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Malaurie s’est fait une copine aussi. Mais elle vient de nous avouer qu’elle n’arrivait pas toujours à la reconnaître au milieu des autres : « elles sont toutes noires pareilles ».

On vient aussi de savourer nos 1ère langoustes, accompagnées de frites et salade.

La_langouste

Ce soir, on mange typiquement Cap Verdien, une Cachoupa à la viande.DSC06882

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Commentaires
C
Salut axel c'est charlie j'ai vu les foto de ton site et jespère que tu va bien moi sa va quand je voi les fotos de l'année dèrniere sa me fait pensée à toi au revoir et à bientôt !
L
Malaurie tu es belle comme un coeur avec tes jolies tresses et tes perles... Quelle patience pour rester si longtemps assise... mais le résultat est super! J'attends de voir Laurine en photo.Combien de temps allez vous pouvoir garder ces si belles coiffures? Luc, il va falloir que tu verrouilles les cabines .... les filles sont respendissantes...<br /> Axel, quand à lui doit se régaler de jouer au foot.... c'est bien mieux que les cours du Cned....Thib, te fait dire, que si toi tu as le mal de mer pour travailler, lui c'est le mal de ... terre!!!<br /> Bisous à tous... les futurs australiens...
L
Bonjour à tous,<br /> je viens de découvrir votre blog et j'aime beaucoup "voyager" avec vous. C'est vraiment super. Merci pour les photos. <br /> Aujourd'hui à Lyon, il y a du soleil, mais il fait froid. <br /> J'ai attaqué le blog au début, je viens d'arriver au 2 novembre : vivement la suite !<br /> Bon voyage<br /> Liza
C
Merci Colette de prendre le temps d'écrire si longuement. Mais on sent que le dépaysement et les découvertes locales , si loin de notre vie, vous permettent de vivre quelquechose d'exceptionnel.<br /> Sitôt coiffée Laurine, tu nous envoies une photo ? Ainsi que celle de Malaurie n'est-ce-pas ?<br /> Alors Axel n'aime pas faire la lessive ? IL préfère pêcher ou jouer au foot.<br /> Bonne dégustation de plats locaux, et bisous à tous les cinq.<br /> Ce matin, il fait -1° chez nous, et effectivement ce week-end nous sommes passés à l'heure d'hiver.<br /> Bon vent les amis.<br /> Carole, Patrick, Alex, Arnaud et Sarah.
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