Traversée entre Boavista et Sao Vicente
jeudi 9 novembre 2006 Eh, bien non ! On pensait partir sur Dakar mais on s'est aperçu que le traitement pour le paludisme des enfants (le Lariam) était à prendre 2 semaines avant d'arriver dans le pays à risque. Alors, priorité à la santɅ Et nous voilà repartis pour Sao Vicente, à Mindelo exactement. Nous avons croisé des bateaux du rallye des Iles du soleil qui nous ont préparé le terrain. On sait qu'il faut faire garder le bateau quand on part moyennant 15 euros la journée à Tuga, l'homme de la situation. L'île de Sao Vicente ne représente pas beaucoup d'intérêt mais l'île voisine Santo Antao est absolument à voir… Il faut y aller en ferry car il n'y a aucun endroit pour laisser le bateau au mouillage. On navigue donc tranquillement ce matin avec les voiles, vent de travers, appuyées par le moteur. En fait, on avait besoin de faire de l'eau (pour la lessive et les douches) et de l'énergie. Au mouillage, on dépense plus que l'on produit et quand la charge est trop basse, le moteur est la solution la plus rapide pour faire le plein. Après ces 3 heures moteurs/voiles, on est passés 100 % voile et on marche entre 4,5 et 6,5 nœuds. On a encore pêché du thon mais juste un rouge de 2 kg. Ouf, on n'en peut plus de manger du thon et un thon plus gros n'aurait pas été appréciɅ On préfère la dorade. Et, même, on préfère le bœuf… Ca commence à faire un bon bout de temps que l'on n'a pas pu manger un bon steack : on en rêve. Mais à Sal et Boavista, acheter de la viande n'était pas possible. A Boavista, ils sont livrés par cargo uniquement tous les 5 jours. Et, en général, dès le 4ème jour, il commence à manquer les produits frais (légumes). Il y a quelques petites épiceries à moitié vides. Pour nous, il n'y a pas grand chose à acheter et on préfère vivre sur nos réserves faites à Carrefour Ténérif. Cette petite traversée doit durer environ 24 heures. Il fait toujours aussi chaud avec 33° dans le bateau et un température d'eau de l'océan à plus de 26°. Il n'y a quasiment pas de houle : c'est donc tranquillement que l'on mène notre petite vie.