Sao Vicente Mouillage de Mindelo
Vendredi 9 novembre
A 5H30 du matin, Luc a besoin d’eau. PLUS D’EAU : Luc pense d’abord à une panne du groupe d’eau mais non, le réservoir avant est vide alors que l’on avait fait tourner le dessal la veille. A 8H00 on lève les planchés et là, on voit tout de suite qu’il y a une belle quantité d’eau dans les fonds. Heureusement que la pompe de cale a bien fonctionné… Alors, Luc se met tout de suite au boulot pour trouver la fuite.
Le déssal ? Non. Le réservoir percé ? Non. La pompe du groupe d’eau général ? Non. Le système de distribution d’eau ? Non. Le chauffe eau ? Non. Après tous ces démontages, Luc s’attaque aux salles de bain.
Un mitigeur ?
Et bien oui, le flexible d’eau chaude du mitigeur de la salle de bain de Laurine a lâché. Ni une, ni deux, Luc attaque le ponçage à la Drémel d’une pièce de 1 centime d’euro (il avait besoin d’en réduire le diamètre) pour en faire un bouchon. Opération réussie : nous voilà avec de l’eau de nouveau à bord… Il faudra juste trouver un nouveau mitigeur (ici, il y a peu de chance). Merci au bricoleur…
Nous sommes arrivés vers midi à Mindelo. Nous sommes assez surpris de voir que le mouillage se fait au milieu d’une grande ville.
Il y a pas mal de bateau dont une dizaine de Français. (On en connaît déjà au moins 3). Cette île ne ressemble pas aux 2 précédentes.
Pour laisser l’annexe, il faut payer 10 euros/jour à César, Joseph, Paul, ou un autre local.
Si l’on veut laisser le bateau seul la nuit, il faut le faire garder. Notre gardien vient dormir à bord (il reste dans le cockpit à l’extérieur) pour 20 euros. On trouve que c’est un peu abusif par rapport au coût de la vie ici mais c’est le prix à payer pour être tranquille pendant nos sorties à terre.