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LE VOYAGE DE XILOA
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23 mars 2007

DE RIO A PARATY

jeudi 22 mars 2007

Bon, avec quelque jours de passés, on peut dire que l’étape de Rio n’a pas été terrible du tout.

On a eu un gros soucis au YATCH CLUB que l’on est pas prêt d’oublier et on leur en veut encore. … Mais avant d’attaquer le SUJET, je vous raconte notre cours séjour à Rio.

Bon, OK, Rio est une grande ville et peut-être que la différence est trop grande avec l’océan et que l’on perd le bon jugement. Mais vraiment, j’ai trouvé cette étape pas terrible du tout.

La ville, le monde, les bus et les voitures qui roulent comme des fous, la pollution…

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DSC09837Enfin, je crois que rien que le bruit m’agaçait fortement et me gachait tout le plaisir de découvrir cette ville. On a mis un certain temps à atteindre les quelques rues piétonnes plus calmes au niveau de la circulation automobile (que je n’ai pas trouvées terribles aussi d’ailleurs : rien d’extraordinaire à acheter).

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On commence à regarder pour ramener des cadeaux en France mais vraiment, il n’y a rien que l’on ne trouve en France. Il a fallu marcher, marcher et encore marcher pour arriver à faire les papiers pour rentrer dans la région de Rio. La chaleur, le bruit et les kilomètres nous ont tous fait perdre le sourire. Le seul réel agrément de la journée, ça a été la visite du musée naval à la capitainerie de Rio ou l’on devait faire les papiers. Après avoir attendu plus d’une heure, en pleine chaleur, un papier et un coup de tampon nous autorisant à rester dans l’état de Rio, on n’avait tous qu’une envie, c’était de rentrer au bateau…

Mais, on était dans le musée alors, reprenant un brin de courage, on a visité et on n’a pas regretté. On a pu rentrer dans un superbe sous-marin à la retraite,

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un bel hélicoptère qui servait aux médecins militaires et au musée où on a pu découvrir de beaux spécimens de bateaux et de trésors récupérés au fond de l’océan…

Après la visite, on décidait tous de rentrer en taxi. L’envie de chercher le bon bus et de remarcher encore n’était vraiment pas au rendez vous. Et là, encore, surpris de voir que les taxis nous refusaient parce que nous étions 5. Jusqu’à présent, personne depuis que nous avions quitté l’Europe nous avait fait de difficultés…

Nous avions tous le moral dans les chaussettes et finalement un « gentil » taxi a accepté de nous ramener à la marina. Ouf et nous avons pu rentrer sans problème dans ce YATCH Club très sélect il faut le dire.

D’ailleurs, une fois dans la marina pour se délasser un peu, Axel et Malaurie voulait aller à la piscine du YATCH CLUB, Luc voulait profiter d’internet et Laurine et moi rentrer au bateau pour nous reposer. J’ai effectivement attrapé un espèce de grippe angine tropicale pas très sympa mais que j’ai réussi à chasser à coup de dolipranne. Laurine nous a fait une rechute d’infection urinaire (je pense qu’elle ne buvait pas assez d’eau entre autre) que nous avons pu traiter de nouveau avec nos médicaments du bord après avoir pu joindre le SAMU de Toulouse et avis d’un médecin français.

Pour ce qui est de la piscine, cela a été toute une histoire pour y rentrer et surtout cela a pris une heure.

Attendez ! Il a fallu que Luc et les petits aillent passer une visite médicale pour être autorisé à se baigner. Dans la marina, il y a un médecin à poste qui ne s’occupe que de cela. Il a regardé le dessus et le dessous des mains, le dessus et le dessous des pieds et il a validé l’autorisation de piscine. Enfin, les petits allaient pouvoir se baigner… Mais là encore, difficulté…

Luc n’avait pas l’intention de rester à les regarder se baigner. Les deux nagent suffisamment bien, surtout en piscine pour rester sans Luc. Alors là, Luc a failli faire exploser le gars qui s’occupait d’eux. Celui-ci a trouvé une solution palliative : il a missionné un salarié pour surveiller les deux petits pendant la piscine. Cela a d’ailleurs fortement agacé Malaurie. Enfin bon, Luc a enfin pu traiter nos divers mails.

Le lendemain, on a choisi une étape soft en marche (eh oui, c’est dure d’être à pied et touriste).

Le « gentil » taxi de la veille nous avait proposé de nous emmener au Corcovado pour 140 réals absolument tout compris.

Visite sympa mais vraiment 100 % touriste. On était content, on a entendu parler au moins 5 fois Français… La vue était superbe avec le célèbre stade de Maracana, la baie, la ville…

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Mais de retour, la douche froide :

Premièrement, le taxi nous avait déjà majoré de 20 réals car il nous avait fait payer les entrées pour la visite du Jésus. Luc a rien pu faire…Bon… Se faire arnaquer de 20 réals, ça énerve mais ce n’est pas trop grave…

Deuxièmement, le garde nous interdit le passage dans la marina…

Il nous a fallu plus d’une heure pour arriver à rentrer !!!!

Le gardien qui parlait un anglais moyen, moyen, nous un brésilien poco de poco, une horreur pour s’entendre.

On s’est absolument senti traité comme des malpropres.

C’est vrai que le YATCH CLUB est très très chic et être membre n’est pas autorisé à tout le monde. Je pense que la moyenne d’âge des adhérents est d’au moins 65 ans et que le costard, cravate (même en pleine chaleur) est de mise obligatoire… Il fallait voir cette panoplie de chapeaux pour ces dames…DSC09852

Je pense que l’on n’était pas à la hauteur. Entre temps, le « bat ami » qui nous avait donné le tuyau pour rester une peu à la marina s’est aussi trouvé bloqué à ne plus pouvoir rentrer dans la marina et surtout, comme nous , ne plus pouvoir rejoindre son bateau.
On était vraiment dans une impasse et que faire. Notre seul souhait était de retourner à notre bord et de partir de cette marina…

Le gardien ne voulait pas croire que l’on était les propriétaire des bateaux. Le pire, c’est qu’il nous a amusé pendant un bon moment en nous disant d’attendre, qu’un responsable allait venir… Et on attendait, et on attendait et personne ne venait…

C’est vrai que l’on savait que la maria ne voulait pas de nous mais personne n’a le droit de refuser un bateau en panne… et on avait l’autorisation de rester jusqu’au 16.

Bon, là, je n’en peut plus. L’autre »bat ami » s’impatiente aussi et j’ai peur qu’il n’aggrave la situation… Il veut aller chercher la police.

Moi, je pense que ce n’est peut-être pas la solution… Mais, on commence vraiment à en avoir assez.  Alors, de nouveaux palabres mixtes anglais/brésilien et notre cher gardien regarde tout à coup un papier. Je reconnais ce papier, c’est celui que j’avais moi-même rempli (Luc nous avait envoyé Laurine et moi pour avoir plus de chance au niveau de ces messieurs de la marina pour faire notre entrée).

Et là, d’un coup, l’entrée nous a été autorisée.

Ouf !!! Raz le bol…  Faim, soif, envie d’aller aux toilettes, enfin tous les indispensables essentiels qui manquent d’un coup quand on ne peut pas faire ce que l’on veut…

Quel bonheur de pouvoir rentrer dans notre petit Xiloa… Et vite, on a qu’une envie : quitter cette marina fort peu accueillante… Ou je pense, le portier a voulu seulement faire un peu de zèle…

Mais c’est vrai que l’on ne sent pas grand chose quand on est loin de chez soi…

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DSC09895Et on a vite fuit pour aller sur Ilha Grande.

On vous laisse juger les « belles plages » de Copacabana. Il y a la plage, la route, les immeubles et magasins à touristes…

Bon, Rio, pas pour nous…

Par contre, Ilha Grande, là, vraiment de superbes îles. C’est la paradis des bateaux avec des mouillages fantastiques. Et là, on en profite . C’est vraiment très beau au niveau de la végétation, du coin, du sable…

Saco de ceu est notre première étape.

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On est resté tout l’après-midi (hé oui, cned tous les matins) à faire planche, masque tuba pour voir d’exceptionnelles étoiles de mers, poissons… Laurine est de loin la plus accro au fond sous-marin. C’est sympa de plonger au milieu de poissons variés, ce qui est parfois moins agréable, c’est qu l’on a toujours crainte de poser pied (on ne pose d’ailleurs pas pied) sur un oursin ou de croiser un serpent d’eau ou une sale bête…DSC09907

J’ai vu le plus beau restau de toute ma vie : le cadre incroyable. Malheureusement, Luc n’a pas pu prendre de photos vu qu’il était dans l’eau.  Je garderai donc ces images dans ma tête.

On est aussi descendu à terre, on avait besoin de pain. On a emprunté un superbe chemin dans une luxuriante végétation, on y a rencontré une très belle araignéeDSC09912

et Malaurie a eu un contact fort désagréable avec des fourmis rouges. Dommage, les photos n’ont pas réussies mais je peux vous dire que c’étaient de très beaux spécimens de 1,5 cms avec une tête énorme. Juste une petite morsure et Malaurie a eu son petit orteil en sang…

Je reconnais que l’on est toujours un peu inquiet de se promener en pleine nature : on ne sait jamais vraiment quelle genre de rencontre on peut faire…

Angra dos reis est une étape où à Rio, la police nous a dit de refaire des papiers. Comme on veut être en règle, on s’arrête dans cette charmante petite ville (malheureusement encadrée de deux plate forme pétrolière). Mais là, encore une fois, on ne trouve pas de place pour s’arrêter comme on aimerait… C’est plus facile de garer une voiture qu’un bateau et à part à Salvador de Bahia, je peux dire qu’il n’y a pas beaucoup de navigateur comme nous dans ces eaux Brésiliennes… Alors galère encore pour rechercher où se poser !!! Au port, les prix commencent à 500 réals soient 140 euros jours : hors de question…

Luc arrive à négocier à 300 réals mais cela reste trop.

Il y a bien un mouillage organisé mais c’est à l’autre bout de la ville : pas pratique.
On jette donc l’ancre au milieu du port de pêche. On attend un peu pour voir et comme personne nous met dehors, on reste mais on n’est pas bien du tout…

On se dépêche vite de descendre en annexe à terre pour faire nous formalités d’entrée comme à Rio ils nous avaient dits. Eh, là, horreur, on comprend que l’on vient de perdre une journée pour faire ces papiers alors que ce n’était pas la peine.

On a bien compris que les Brésiliens aiment et abusent du papier. Et que c’est bon, ce coup ci est le dernier et que l’on va essayer de mieux se renseigner à l’avenir car les formalités, on en a par dessus la tête…

On lève l’ancre et on file à Ilha da Gipoia. Bien sûr, on arrive de nuit et on jette l’ancre un peu loin. On préfère ne pas prendre de risque ici, où il y a vraiment plein d’îles de rochers à fleur d’eau qui peuvent être dangereux pour nous.

Ce n’est donc que le matin, au réveil que l’on découvre enfin ces îles idylliques faites de sable blanc, cocotiers à profusion, eau claire…

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Après le cned, la baignade est encore divine.

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On se retrouve dans ce mouillage parfait avec un autre bateau à moteur que l’on avait vu à Ilha Grande. Son propriétaire nous invite à son bord pour l’apéritif le soir dans un mouillage un peu plus loin où on est mieux protégé pour y passer la nuit.

Et là, on vient nous chercher en annexe avec un homme d’équipage pour nous emmener dans ce beau Yatch : Huinca II A bord, on retrouve 8 personnes de 60 ans et plus avec qui nous avons partagé un très agréable moment.

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C’était, pour la plupart des Argentins qui passaient des vacances au Brésil et qui avaient tous un pied à terre en France. On a d’ailleurs que parlé Français : très agréable de se faire servir par un maître d’hôtel et de déguster de petits poulpes frits que le cuisinier du bord venait juste de faire frire… Nous avons visité le bateau : superbe, superbe, superbe…

En partant, ils nous ont offert un bouteille de champagne Veuve Cliquot.

Il est à noter que le champagne à bord est à disposition en permanence dans le seau à Champagne.

Un petit détail qui m’a marqué. Les coupes de champagne ont toutes un petit tour en papier sur le pied pour éviter que la condensation due à la chaleur ne mouille.

Au petit matin, on a pris la direction de Paraty.

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Enfin… C’est notre but le plus sud du Brésil. Et on a besoin de se poser un peu.

Depuis Salvador, on n’a pas rencontré de bateaux avec des enfants. Et on espère bien qu’à Paraty, il y aura des enfants.

La navigation se passe au moteur( il n’y a plus de vent) et on slalome entre pleins d’île.

On espère trouvé un petit port sympa dans le village même.

Et bien, vous aurez la suite plus tard…

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Commentaires
L
Je voudrais bien savoir si ces "Messieurs et Mesdames" du très chic Yatch Club de Rio sont déjà sortis en mer avec leurs voiliers...et leurs chapeaux... et si... biensûr ils tiennent eux même la barre...<br /> Quant au gardien il a voulu faire le malin... Je vous imagine très bien ,car, face à ces difficultés on se sent démunis+++ et la barrière de la langue devient horrible...<br /> Dur dur, ces moments... pas agréables du tout... mais je suis sûre que "Captain" Luc va vous mener dans un endroit bien plus naturel pour vous reposer un peu....vous devez en avoir besoin...et que les petits mousses vont rencontrer quelques copains...Courage les amis... <br /> Nous ns partons le 30/03 et pour 15 jours,dans le Queensland 2000 km plein Est de l'Australie,voir la grande barrière de corail et passer qq jours sur la plus gde île de sable au monde Frazer Island... on vs racontera tout ça ds 15 jours car nous laissons l'ordi sur Melbourne. Méga bisous à vous 5 des "kangourous"
J
Bonjour à tous,<br /> <br /> Heureux de constater que l'éloge faite aux sois-disante villes exceptionnelles et incontournables n'est pas fondée... Rio fait donc partie de ces villes mythiques dont il faut reconsidérer la légende...<br /> Néanmoins, à part ce propos quelques peu négatif, je suis en admiration de constater que lorsque l'on est en voyage en bateau toute communication devient plus simple...en témoigne ce contact avec les argentins. Les gens de mer sont une société agréable et solidaire...<br /> <br /> Merci pour ces photos magnifiques où on découvre que le bain est toujours de rigueur...d'ailleurs vous ramenez des souvenirs insolites du fond de l'eau : cette étoile est magnifique...<br /> <br /> J'ai aussi quelques questions à vous poser :<br /> _à Luc tout d'abord : Depuis quand rêvus-tu de ce projet ? et quels ouvrages t'ont amené à le concretiser ?<br /> _à Colette : avais-tu le pied marin avant cette expédition ? comment vois-tu la vie maintenant avec ce beau voyage ? allez-vous devenir des voileux nomades ou comptez-vous redevenir sédentaires ?<br /> _à Axel : être marin sur le xiloa te donne-t-il envie de rester dans ce milieu et qui sait peut être plus tard en faire ton métier ? d'ailleurs est-ce que tu sais ce que tu voudrais faire plus tard ?<br /> _à Malaurie : Ce voyage à l'air de bien te plaire... voudrais-tu qu'il dure plus longtemps ? pour rencontrer et se faire des copains, découvrir de nouveaux pays...<br /> _à Laurine : j'ai lu que tu es une plongeuse remarquable, une vraie naïade en soi...as-tu essayé la plongée bouteille ? aimerais-tu essayer ? j'ai lu aussi que tu passais en seconde... est-ce que tu sais ce que tu aimerais faire plus tard ? métier, formation...<br /> Dernière question : Est-ce que, avec l'expérience de navigation que tu possèdes, tu te sens d'envisager un nouveau voyage en voilier vers d'autres contrées lointaines ?<br /> <br /> Je vous souhaite bonne chance pour la suite de la route...<br /> <br /> Kenavo.
S
C'est sarah !<br /> Comment vas-tu ? C'est super ce banc avec tous ces personnages assis dessus.<br /> Tu as l'air très content, et je pense que ce que tu découvres est magique.<br /> Moi je rentre d'une semaine de classe de neige. C'était GENIAL. On a fait du chien de traineau, et j'ai pu les caresser. Comme ils étaient beaux.<br /> Je vais dormir ce week-end car je suis fatiguée.<br /> Bon je te laisse, et je te dis à une prochaine fois sur le blog.<br /> SALUT.<br /> SARAH
C
Et bien, il faut beaucoup de patience à ce que je vois pour rester quelques jours seulement !<br /> J'espère que tu vas mieux Colette ainsi que Laurine.<br /> Vos photos sont de vraies cartes postales.<br /> J'ai horreur des araignées et celle là est bien vilaine !!<br /> Ici les giboulées sont là, il a même neigé.<br /> Arnaud est en Allemagne cette semaine chez son correspondant.<br /> On vous souhaite une étape plus clémente pour cette semaine en attendant de vos nouvelles.<br /> GROS BISOUS.<br /> CAROLE.
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