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LE VOYAGE DE XILOA
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LE VOYAGE DE XILOA
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30 mars 2007

PARATY

mercredi 28 mars 2007

Alors, comme petit port sympa, ce n’est pas vraiment ce que l’on avait prévu…

On est loin du village. Le port se résume à deux pontons où ils y a pas mal de lanchas (bateaux locaux de touristes). Fort heureusement, il y a deux autres bateaux français, très sympas qui connaissent bien les lieux et sont de bons conseils.

Par exemple, on souhaitait se mettre au port mais la première réponse que l’on a eue était négative : pas de place. C’est avec l’appui du « bat ami » aspirine (Françoise est médecin et son mari Charles en forment l’équipage) que l’on a réussi à obtenir une place. DSC09946

Du coup, on a l’eau et l’électricité à volonté. Mais il faut monter une côte d’un kilomètre avant d’atteindre la route principale et d’essayer d’attraper un bus pour aller à Paraty.

Notre première escapade sur Paraty a été mouvementée. Déjà, il faut accepter le fait qu’il n’y ai pas d’arrêt de bus définis et qu’il n’y ai pas beaucoup de bus. Bon, il faut peut-être aussi dire que l’on n’est pas tellement bus.

Une fois que l’on a le bus, on descend un peu au hasard. Fort heureusement, le village de Paraty n’est pas très étendu et on se repère facilement.

On passe une très agréable journée à se promener dans ce superbe village. On apprécie le restaurant et le glacier au kilos.

DSC09960

Au Brésil, je vous rappelle que ça ne vaut pas le coup de cuisiner. Ici, le restaurant au kilo que l’on a choisi est à 19, 90 réals du kilo c’est à dire à 7, 39 € du kilo. Et c’est un bon restaurant au kilo. Bonjour les kilos que l’on a pris : il faudra faire du sport…

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Le village est très coloré et très agréable. La vielle ville est piétonne. Les boutiques sont pleines d’objets divers et variés. On sent que l’économie est basée sur le tourisme.

Après une ballade à travers la ville, on doit quand même penser au ravitaillement. Eh oui, on n’échappe pas à la corvée des courses.

On trouve une grande surface digne de ce nom, on fait nos courses et on veut rentrer à la maison (au bateau, en fait).  On attend gentiment le bus pour rentrer quand il commence à pleuvoir. A noter qu’ici, quand il se met à pleuvoir, ce n’est pas pour rien.

Donc bien trempé, on attend, on attend… Jusqu’au moment où Luc attaque une danse limite indienne. Bizarre, bizarre car ceux qui connaisse bien Luc savent qu’ il connaît et apprécie beaucoup de choses mais malheureusement très peu la danse. Il arrive même si bien à sauter qu’il en fait sortir des œufs du sac à commissions et les casse sur la route. On se demande bien ce qui lui arrive. En fait, il venait de se faire piquer par une charmante guêpe noire locale.

Sachant qu’il est allergique aux guêpes françaises, on commence tous à être inquiet (il faut vite rentrer au cas où l’allergie se déclarerait) : le bus n’arrive toujours pas et il pleut toujours et on commence vraiment à être pressés… et trempés…

Et enfin, LE voilà… On monte dans un bus bondé, on se tient comme on peut car le chauffeur roule à le Brésilienne à la vie à la mort sans ralentir dans les virages.

Mais voilà, là on voulait s’arrêter, lui ne s’arrête pas. Luc a bien demandé l’arrêt au bouton mais comme il n’existe pas d’arrêt, le chauffeur continue, continue sans s’arrêter… Et il pleut toujours… Finalement, il s’arrête et on peut enfin rentrer à bon port après encore une jolie marche forcée sous pluie diluvienne. Et, et Luc finalement n’est pas allergique aux guêpes blacks et c’est tant mieux.

Car le lendemain, c’est mon tour de goûter à la guêpe… Et je ne suis pas allergique…

Notre vie quotidienne est bien agréable. Le matin, on fait l’école puis on file à Paraty pour manger, faire un tour et on revient vers 17 heures pour aller jouer à la plage.

On a trouvé la solution plus agréable pour aller à Paraty : en annexe. Il nous faut une bonne dizaines de minutes pour traverser la baie et on laisse l’annexe au ponton. A priori, il n’y a pas de vols.

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Le fait d’avoir depuis quelques jours un rythme régulier est bien pour le travail des enfants.

J’ai passé un moment très agréable à faire musique d’abord avec Malaurie et après avec Axel sur le pont du bateau, à l’ombre et avec une vue sur la baie. Je crois que l’on peut appeler ça un moment de paix

On a été visiter des cachoeras (cascades), belles mais quand même beaucoup moins belles qu’à la Chapada Diamantina.

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On avait loué une superbe coccinelle jaune locale que l’on a bien entendu appelée Choupette malgré qu’elle n’ai pas le numéro 53.

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Cela a été un grand moment. Luc a mécaniqué  de suite un peu : elle tournait sur trois cylindres, le dernier anti parasite était cassé. Et c’est sans surprise que mon Luc Giver l’a bricolée et remise en fonctionnement.

Ce n’est qu’au bout d’un kilomètre que l’on a perdu la vitre du phare. C’est au bout de deux kilomètres que la poignée d’ouverture de porte m’est tombée sur les genoux. Le klaxonne, le compteur ne fonctionnait pas du tout. La boite marchait de manière aléatoire. Les ceintures n’étaient pas fixées, etc, etc mais que de bons moments en sa compagnie… J’avais même le privilège de voir la route défilée sous mes pieds…

On a voulu rejoindre le village qui semblait important de Cunhia et qui était à une vingtaine de kilomètres de là où on était.

On a donc emprunté une petit route goudronnée mais très rapidement, on s’est retrouvés sur une piste complètement défoncée.

Je crois que l’on avait un peu oublié que l’on était au Brésil. Notre pauvre coccinelle en a bavé mais elle nous a courageusement mené au bout de la piste. On était fatigué rien que de faire de la voiture : il fallait voir les ornières à passer et la majeure partie du temps en première… Les bas côtés étaient parsemés d’impatiences sauvages de toutes les couleurs et d’une végétation luxuriante…DSC09993

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Arrivés au bout de la piste, on a fait demi tour car on ne voulait pas se faire la descente de nuit (vue l’état de la piste et de la voiture inadaptée. Cela aurait été un vrai bonheur en 4X4 ou en moto TT).

Malaurie en gardera un souvenir (cicatrice) de ces cascades : elle s’est ouverte le menton sur un rocher lors d’une descente tobogan.

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C’est Françoise qui lui a mis des strips le lendemain pour rapprocher les chairs. Elle est donc privée de baignade pour 4 jours et c’est très difficile. Et avec la chaleur locale, les pansements, aussi bon soient t’ils ne veulent pas tenir : because  la transpiration…

Les jours passent donc tranquillement. Toute la famille apprécie de se poser un peu.

                                                                                                                                                                                                                               Je crois et j’ai prévenu Luc que je préfère une étape de navigation même longue et de m’arrêter plusieurs jours quelques parts sans bouger.

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Quand on ne reste que un jour ou deux quelque part, il faut tout de suite un temps certain pour comprendre comment la vie fonctionne à cette étape. Chercher la boulangerie peut occuper plusieurs heures…

Tandis que quand on se pose, on a le plaisir d’aller plusieurs fois au même endroit et d’apprécier différentes choses.

On a eu une journée de vacances complète c’est à dire sans les enfants. Il faut dire que cela fait du bien. Cela fait 7 mois que l’on est parti et c’est la première journée ou on est sans enfants. Bonheur, que ça fait du bien.

C’est un « bat ami » Shadoco qui les a pris en charge. SHADOCO_3

Merci encore à eux.

On en a profité pour aller faire notre première plongée bouteille.

Après, une heure de préparation matériel, une heure de navigation en plein soleil en annexe pour sortir de la baie de Paraty et trouver une eau plus claire, nous voilà donc arrivés dans une belle baie avec rochers à droite, plage sable blanc et cocotiers en face (un classique ici)...

Pour tout dire, cela fait deux ans que je n’avais pas plongé bouteille et j’appréhendais un peu. Mais bon, fierté oblige, je saute de l’annexe, enfile ma stab-bouteille, met ma ceinture tant bien que mal, plutôt mal d’ailleurs.

Luc m’envoie donc vers des rochers pour mieux la mettre. Mais là, d’un coup, je me suis dégonflée. L’eau qui est chaude ne demande pas de combinaison de plongée. Alors, quand vous êtes dans l’eau, dans un endroit que vous ne connaissez pas et qu’il y a des choses inconnues qui vous touchent, eh bien, eh bien, après deux ou trois cris aigus de frousse, j’abandonne.

Plonger en France en piscine puis en Méditerranée dans un endroit connu n’a rien à voir que de plonger ici, n’importe où  juste avec Luc qui lui, bien entendu n’a aucun soucis pour plonger.

C’est donc finalement en sa compagnie et avec l’aide d’un deuxième détendeur que Luc m’a pris en charge. Oh, on est bien descendu à 3 mètres !!! Mais bien entendu, je n’arrivais pas bien à décompresser et j’avais mal aux oreilles.

En plus, les fonds marins ressemblaient à ceux que j’avais vu lors d’un précédant mouillage à Ilha Grande :  splendides étoiles de mer, oursins, poissons multicolors et un poisson que j’appellerai poisson-papillon. Il est très vilain et ressemble vaguement à un poisson préhistorique, tout gris et très anguleux ; d’un coup, quand il déplie ses nageoires, on dirait des ailes de papillon avec des couleurs d’un bleu fantastique.

Après cette plonge, on a déjeuné en tête à tête pied dans le sable… La vie est belle…

Le gros point noir de cette étape à Paraty, c’est le manque d’enfants et de jeunes à bord des bateaux. Il n’y en a aucun. De plus, on n’est loin des maisons.

On a bien aperçu une petite fille Brésilienne pas très loin mais elle ne sort jamais de sa maison. Il est à noter que les Brésiliens ne savent en général pas très bien nager. Ils ont souvent une frite avec eux, adultes et enfants.

De ce fait là, on ne va pas trop prolonger notre séjour ici. Ce week-end, on attend des amis Brésiliens que l’on va emmener en bateau pour découvrir de nouvelles îles.
Il faut dire qu’il y en a à profusion ici et que c’est le paradis pour les bateaux.

On partira sans doute mercredi prochain. Il nous reste un ou deux village à visiter à terre.

C’est vrai que l’on est très bien ici mais on n’arrive pas à se lier à la population qui est habituée au tourisme. Il manque donc d’authenticité dans les relations. Alors du coup, on préfère se faire des îles paradisiaques et aller à la rencontre des tortues. On en a aperçu deux pour le moment mais très rapidement. On espère faire mieux.

On est sûre d’en voir plusieurs et en principe de nager avec dans les îles des Abrolos lors de notre retour à Salvador.

Pour notre retour, on a prévu de s’arrêter à Angra dos Reis pour renouveler notre visa de 3 mois (on ne veut pas être clandestin) mais les papiers au Brésil, c’est quelque chose.

On fera notre renouvellement vers le 15 avril puis après direction de Buzios, très célèbre ici car Brigitte Bardot y a été il y a une trentaine d’années. C’est en principe le St Tropez du Brésil. Après donc les Abrolos où la, c’est une réserve et les îles ne sont quasiment pas habitées puis retour à Salvador avec peut-être une escale à Ihleus pour pouvoir dormir sans faire de quart de nuit..

Juste un petit soucis pour le moment : nos billets d’avion pour notre retour en France ne sont pas arrivés comme on l’avait demandés au Cenab, port de Salvador. Le débit du prix des billets est bien passé. Après renseignement, nos billets sont bien partis le 28 février, il y a donc problème. On va suivre tout ça de près.

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DSC1000044 Le Paratii 2. Goelette alu d'expéditions polaires il mesure environ 30 m x 7 m et le pont est 2m au dessus de l'eau. Le gréement aerorig est peu répendu.

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Commentaires
J
Bonjour fier équipage du Xiloa,<br /> <br /> J'ai lu que vous avez fait de la plongée... vous avez embarqué du matos de plongée sur Xiloa ? d'ailleurs, vos enfants plongent-ils ? Malaurie et Axel doivent être un peu petits, mais Laurine ? est-ce une accro ? à voir les étoiles de mer qu'elle remonte, je pense que oui !!!<br /> <br /> Autrement, j'ai bien rigolé à la lecture de l'aventure avec la cox... ça me fait penser au film "Le Corniaud" avec Bourvil et sa bagnole qui se déglingue...<br /> <br /> J'espère que le suite du voyage brésilien restera sur la lancée et attends vos nouvelles péripéties avec impatience...<br /> <br /> A+
C
chaque semaine, c'est un plaisir de prendre le temps de lire vos aventures, longuement résumée sur votre blog. Un grand merci de décrire autant votre parcours et de l'illustrer .<br /> J'espère que le menton de Malaurie va mieux et qu'enfin elle peut se rebaigner.<br /> Quant aux guêpes, j'ai l'impression qu'elles attaquent là-bas !!<br /> On ressent que là, vous avez pris le temps de vous poser, de prendre des repères, de vivre tranquillement, et même de vous offrir le luxe d'une journée en amoureux...<br /> Gros bisous à vous cinq. On vous suit de près malgré les kilomètres qui nous séparent.<br /> Carole, Patrick, Alex et Arnaud.
D
Salut à tous !<br /> <br /> Que de plaisir à te lire Colette, les photos sont magnifiques et l'aventure ne manque pas, on dirait........<br /> Les descriptions de votre voyage sont super, on a l'impression d'y être. <br /> On voit que les enfants se plaisent vraiment, et qu'ils profitent bien.<br /> Gros bisous à tous.<br /> <br /> A bientôt pour de nouvelles aventures!!!<br /> <br /> Famille Sanchez
A
Salut le famille Gaillard<br /> Panne de BLU oblige les messages se font plus rares mais par contre quand il y en a 1 il y a de quoi lire et c'est toujours un immense plaisir de partager un peu avec vous vos aventures.<br /> Si j'ai bien tout compris au Brésil les kilos sont plus chers à perdre qu'a prendre !!!<br /> Luc n'est donc pas comme Jean Marie Le Pen car lui c'est plutôt au noir qu'il est allergique !!!<br /> J'espère que vos billet vont finir par arriver car je compte bien vous voir au mois de mai.<br /> Grosses bises à tous
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