CABEDELO- JACARE
samedi 9 juin 2007
Nous avons donc repris le mer avec non pas deux kilos de langoustes mais trois spécimens de taille raisonnables. Il y avait au moins 2 kilos de poissons avec mais on n’en a pas eu envie.
Lors de son opération gas oil, Luc a vu l’état de pauvreté du village de pêcheur.
Du coup, on a quand même payé 20 réals les langoustes et rajouté 20 réals (la conversion est de diviser part 2,7) pour le service. On a compris que parfois on se fait aussi plaisir à donner et à ne pas discuter les prix… Cela fait partie de l’école du voyage…
On a beaucoup de chance, la météo est bonne et le vent bien établi. Le bateau marche bien et c’est tant mieux car on trouve le temps un peu long à bord.
On fait de belles moyennes et tout à la voile ; par exemple, le dernier jour de notre arrivée, on a marché à presque 7 nœuds de moyenne sur 24 heures. Cela faisait longtemps que ce n’était pas arrivé…
Par contre, notre grosse déception, c’est la BLU : le système de mails ne fonctionne toujours pas à bord. Du coup, on est coupé de tout lien extérieur et le petit plaisir quotidien de communiquer avec famille et amis nous manque à tous…
On est un peu dans une impasse car on ne pense pas pouvoir trouver de technicien pour trouver la solution : il faudra donc que l’on se contente des cyber-cafés et c’est une bien mauvaise nouvelle…
C’est finalement mercredi 6 juin que l’on touche terre et bien évidemment l’arrivée se fait de nuit… Un sale moment car on n’y voit rien et naviguer de nuit, sans connaître les côtes sur une rivière en cela pendant 10 kilomètres, juste en faisant confiance aux instruments, ce n’est vraiment pas terrible du tout.
Mais on n’avait pas le choix : il fallait bien se poser à un endroit sécurisé.
Et cet endroit c’est JACARE, village authentique de pêcheurs et aussi village de touristes brésiliens encadré par d’un côté CABEDELO et de l’autre JOAO PESSOA.
Au réveil, on a le plaisir de découvrir un cadre bien sympa. Il y a une dizaine de bateaux de voyage dont un autre bateau français « papa jo », « ocean link », un bateau hollandais que l’on connaît déjà et aussi un autre bateau espagnol qui parle français…
On descend rapidement à terre pour découvrir notre nouvelle escale. Mais on a à peine posé le pied au sol qu’une personne d’un autre bateau vient nous prévenir que XILOA est en train de nous abandonner… et qu’il dérape, et qu’il dérape…
Alors, retour d’urgence à bord et effectivement, Xiloa avait reculé d’une bonne centaine de mètres. Ouf, c’est avec plaisir qu’il va falloir que l’on paye à boire à notre parfait inconnu pour nous avoir épargné de gros pépins…