BAHIA 1
dimanche 28 janvier 2007
Déjà une semaine à Bahia : on ne voit pas passer le temps, c’est encore pire que lorsque l’on travaillait… Mais malheureusement, on ne peut pas encore vous faire découvrir Bahia.
Mes journées sont à fond sur le cned : on est en retard et les enfants n’arrivent pas à se mettre au boulot : il y a les copains et copines…
Luc bricole non-stop : vidange moteur, lavage du bateau, formalités, pêche aux renseignements …
Et le carénage !!!
Au mois de mars 2006, on avait fait le carénage de Xiloa : Ponçage et anti-fooling.
L’anti-fooling est une forme de peinture indispensable qui protège la coque des algues, coquillages… On avait mis de l’auto érodable : il allait très bien en petite nav de Méditerranée mais n’a pas supporté les longues navigations. Il a donc fallu avant la date prévue refaire l’anti-fooling. On avait acheté la matière à Dakar (du cargo) et on vient de faire faire une beauté à Xiloa qui est passé du noir au rouge dans la marina d’à côté (Bahia Marina).
Tout s’est bien passé sauf le prix…
L’intermédiaire Bruno (Français très sympa qui travaille ici à Bahia) a mal saisi les prix et a donné à Luc un prix de 600 réals (environ 200 euros) qui finalement ont été de 1200 réals : il avait mal compris. A savoir qu’il était prêt à payer son erreur. Mais bon, même à 1 200 réals, c’est 3 fois moins cher qu’en France alors on lui a pardonné facilement.
Concernant les Brésiliens, ils sont très travailleurs contrairement aux Africains. Ils travaillent vite et bien. Et ils sont aimables…
Par contre, messieurs, les Brésiliennes qui vous font rêver ne doivent pas être à Bahia.
Honnêtement, La plupart sont petites et rondes et pas forcément très gracieuses.
Les Sénégalaises étaient bien plus belles…
Pour le moment et parce que l’on a rien visité, le plus incroyable, ce sont les prix de l’alimentation (on n’a pas encore fait les sap). Imaginez manger à 5 pour 15 euros desserts et boissons comprises. En plus, c’est bon, ce n’est pas très épicé mais on ne sait pas toujours ce que l’on mange. Les fruits sont fabuleux. Les fruits de la passion sont de la taille d’un pamplemousse ici, les avocats font un kilo pièce (pour 50 cts d’euros).
Il faut dire qu’ici, on mange au kilo : chaque assiette est pesée.
Ce qu’il y a de fou, c’est que Bahia est une ville très moderne et très belle avec le quartier historique. La musique est toujours omniprésente : sur les bateaux, dans les voitures (avec haut parleurs intérieurs et extérieurs), dans la rue (avec souvent des démonstrations de capoéra).
Le mauvais côté de Bahia est le sentiment d’insécurité qui règne de partout. Je reconnais que c’est franchement désagréable de voir des gardes armés dans chaque boutique, port, banque : il y en a de partout. Mais à juste titre : on nous recommande de ne pas aller ou il n’y a personne surtout le samedi et le dimanche. D’ailleurs, à gauche vers le port, tout est complètement fermé à partir de 19 heures le soir et on sent qu’il ne faut pas s’y perdre.
Désolés pour les photos. Pour le moment, on n’a pas joué aux touristes. De plus, on a vu personne avec un appareil photo. On doit tout planquer et on connaît déjà deux personnes qui se sont vues directement menacées au couteau.
Dernier point, nous avons résolu nos soucis informatiques : tout est rentré dans l’ordre. Nous allons donc répondre à notre bonne trentaine de messages en attente…